1er tour du monde en 2CV

Vous qui voulez partir, ne croyez pas que chaque jour est beau et doux autour du monde. Nous arrivons, nous avons vu, et parfois nous avons souffert. Le monde n’est  pas sans embûches, même civilisé! Vous qui partirez, vous aurez, comme nous, à vaincre la solitude, le sort, la peur.

C’est ce que disent, à l’intention de leurs émules éventuels, les deux jeunes héros du voyage ; Jacques Séguéla et J.C Baudot revenus, comme Ulysse, « pleins d’usage et raison » et aussi de récits. « On ne se lasse pas de les écouter évoquer en souriant les nombreux épisodes insolites de leurs voyages ». Nous avons fait nôtre les termes de ce communiqué publié au lendemain d’une conférence de presse qui réunit un nombreux auditoire, et nous les avons recueillis pour vous de leur bouche.

80 000 kms en voiture et plus de 20 000 en bateau. 100 000 kms au total en 13 mois (250 kms par jour) 50 pays – 5 continents : une leçon par continent.

I – L’AFRIQUE, Le Sahara ou l’expérience de la solitude.

Voulez-vous nous dire quel principal souvenir vous a laissé votre traversée africaine?
Nous étions neufs. C’était notre premier contact avec la piste, notre premier contact avec nous mêmes. Le premier jour, on est craintifs : la voiture ira-t-elle jusqu’au bout? Le bruit du moteur devient vite l’unique objet de tous nos sens tendus. Elle tient… Alors on se retourne sur soi même, comme ces chenilles qui se roulent en, rond quand elles sentent un danger. Nos deux regards sur l’horizon, toujours parallèles, ne se croisent pas. Pourtant nous sommes amis depuis toujours, Jacques et J.Claude, mais nul échange. Même l’ensablement, le puits (à l’eau putride), le campement du soir, rien n’interrompt cette maladie du rêve et du silence dont nous étions saisis. Et entre nous, petit à petit, l’atmosphère se tendait, se tendait. Au Bordj d’In-Guezzam, c’était à craquer. Heureusement pour nous deux, pour notre voyage, le jeune gardien du bordj était aimable et bavard.

Qu’est ce que ce bordj ?

Un bordj d’In-Guezzarn est un minuscule fortin occupé par deux militaires. Importance stratégique – liaison radio, essence, eau et ombre : seul et unique relais, à 400 km de tout lieu habité, à mi chemin entre Tamanrasset et Agadés : gardé d’octobre à mai par un sergent de carrière, et appelé bavard.

Contents de la 2 CV?

C’est quand même de drôles de machines. (Pour nous la conversation se serait bien arrêtée là. Mais lui continuait…) Je suis là depuis peu, 21 ans, traceur en chaudronnerie dans le civil, je suis dans l’armée depuis mars 1958. Je viens d’être envoyé comme spécialiste opérateur radio (ils en manquent) a In-Guezzam, alors qu’il y avait des volontaires. Mais je ne me plains pas. Bien sûr, il a la chaleur… le courrier tous les 20, 25 jours… les boîtes de conserve… mais les corvées… fini! Fini aussi le « soldat lève-toi » … et puis je suis ravi de connaître la région : au cœur du Sahara, comme ça, moi qui ne suis jamais sorti de ma petite province… ça fait un voyage!

Les voyages, vous savez!

Oui, je comprends… Moi, pour l’instant je m’installe : chasse aux vipères, rafistolage du bordj, organisation générale du camp. De toutes façons, je suis très occupé : ménage, cuisine, cuisson du pain, surveillance du groupe électrogène, déblayement de l’entrée après les vents de sable… et aussi les heures de service radio. Il nous rasait. Nous avions envie de calme et de repos. Jean-Claude paru avoir l’air de s’y intéresser.

Connaissiez vous votre collègue avant de venir ici?

Pas du tout! C’est d’ailleurs le seul point d’interrogation. Nous nous entendons très bien pour l’instant. Mais il y a deux ans, quelle histoire! Les deux sergents du poste, au bout de quelques jours, ont tout séparé en deux : la cuisine, les provisions, le mobilier, jusqu’à la cour… avec une ficelle! Ils passaient leurs nuits à se surveiller, le fusil à portée de la main. Trois mois après, il fallut les rapatrier, l’un d’eux devenait fou. Tout de suite nous avons compris, les deux en même temps. C’était cela nous aussi, presque cela. Alors il y eut un grand éclat de rire, nerveux, sec, saccadé ; et pour remercier l’appelé bavard, nous l’avons fait parler la moitié de la nuit.

Vous dites que vous n’êtes là que d’octobre à mai, et en été, il n’y a personne?

L’été, la piste est fermée. Il y a un gardien, un Touareg qui donne de l’eau aux nomades. Il est encore ici, jusqu’à ce qu’un routier l’emmène vers sa tribu, un peu avant Agadès. Il n’a pas vu sa femme depuis quatre mois! Au départ, le lendemain, nous étions deux serrés sur le siège avant de la 2 CV… le Touareg et notre équipe : indissoluble.

II – L’AMÉRIQUE, Las Vegas ou l’expérience du SORT

Et l’Amérique? Que voulez vous dire par « expérience du sort » ?

Le bon et le mauvais ensemble, alternatif. Des tracasseries douanières au Brésil, des soucis financiers qui me bloquaient seul en Californie, tandis que Jean-Claude était reparti en France chercher le nerf de la guerre et des grands-voyages. Le moral qui s’enfuit chaque jour un peu, non pas d’être seul, non pas d’être pauvre. Mais rongé par la honte. A moitié accomplie notre aventure allait-elle se terminer ici bêtement, votre brave voiture vendue pour payer un ticket de retour?
C’est de cela que me parlait le ron-ron familier du moteur sur la route de Las Vegas. Las Vegas royaume de l’argent. Me voici comme Ali-Baba devant la caserne des 40 voleurs. Et je m’en suis sorti par les jeux de l’amour et du hasard.

III – ASIE La Jungle Birmanie ou l’expérience de- la PEUR

C’est donc en Asie que vous avez rencontré la peur et plus particulièrement dans la jungle birmane?

Nous avons eu peur d’autres fois, mais il nous fallut arriver jusque là pour savoir ce qu’est la peur. Un an après notre départ, nous brûlions de revoir le pays. L’issue paraissait ne nous faire aucun doute : vous avions gagné! Nous étions fiers, bien plus qu’heureux. Nous étions fiers car nous croyons avoir été forts, extraordinaires, invincibles.

Briguant une invitation au banquet annuel du Club des Explorateurs et aussi, pourquoi pas. Une médaille, nous partons explorer la rivière Kwaï (nord est de la Thaïlande) à la recherche d’un certain pont. Secouant furieusement ses ailes, la 2CV plane sur deux ou trois fondrières et rebondit sur des blocs. Un phare s’éteint et se rallume. Elle pique du nez, éventre la boue et recreuse le sol sous elle en faisant gicler des gerbes épaisses de toute part. Il pleut comme s’il pleuvait pour le reste de la vie. L’aube nous réveille au milieu d’un bourbier. Les quatre roues sont noyées dans la vase. Il faut soulever la voiture avec le cric, tapisser la boue de branchages pour gagner quelques mètres, vingt fois recommencer, pousser. tirer, secouer, pour être au soleil de midi à trois kilomètres du point de départ. La chaleur est infecte; la croûte de boue qui nous enveloppe s’écaille aux articulations. Presque paralysés nous nous endormons à même le plancher de la voiture.

Deux éléphants regardent notre 2CV comme chez nous les vaches regardent les trains, tranquilles, bons enfants un pied cerclé d’une lourde chaîne, ils s’agenouillent au premier geste de leurs cornacs et les cornacs nous saluent des deux mains jointes. Alors commence un remorquage fabuleux…

A quelques mètres des pachydermes, la 2CV glisse sur la boue, bondit au dessus des troncs pourris, arrache les lianes, grince, se met en travers, disparaît dans la jungle. Les grands voyages forment les petites voitures et déforment les vérités reçues: il n’y a pas de Pont de la Rivière Kwaï. Le film à été tourné à Colombo. Que de jolies histoires ruinées par un excès de vérification! Toussotant, crachant, vaille que vaille, la brave 2CV nous ramène à petite allure sur la piste dévalée avec entrain cinq jours plus tôt.

Jusque là, tout se passe bien ?

Attendez : à 10 h. du soir nous butons sur un tronc d’arbre couché sur la piste. Nous quittons la voiture pour essayer de trouver un passage. Des cris : nous sommes bousculés, malmenés, fouillés, dépouillés par huit barbes noires : quatre fusils de guerre, deux escopettes et deux machettes : des pirates birmans. Notre calme n’est que pitoyable frayeur. Un de ces brigands oblige Jacques à prendre le volant et s’assied à côté de lui, le reste ouvre la marche avec Jean-Claude, au milieu, pieds nus. Nous entrons dans la jungle par un sentier caché oui s’insinue dans la pénombre verte et moite, illuminée seulement, place en place, par un rai de lune plongeant du plus haut de cette infinie cathédrale de feuilles. La galère, notre 2CV n’avance guère, elle se traîne plutôt, en ronronnant et roulant d’un bord vers l’autre.

Ce n’est plus un voyage; les pieds meurtris, Jean-Claude s’écroule, refuse de continuer. Jacques prend sa place et lui la sienne, au volant. La marche reprend, lancinante. Ils poussent notre vie et la nuit devant eux. A force d’être poussé comme ça dans le noir, on doit finir tout de même par aboutir quelque part… c’est notre consolation.

Vers deux heures du matin (nous n’avons plus de montres), la chaleur est à son comble. Une clairière : les pirates barbus nous intiment d’arrêter. Jean-Claude est descendu de voiture et ils nous font tourner en rond, nous attachent autour d’un arbre avec des lianes, nous abandonnent. Attente immobile fixés par la peur bien plus que par les liens. Cris et débris de mots s’intensifient et s’estompent. Nous retrouvons la nuit plus épaisse encore sous les arbres et puis, derrière la nuit, toutes les complicités du silence dans ce coton tiède, atmosphérique. Dans l’hébétude des longues nuits tropicales, il fait si chaud que les mouches aussi se reposent ; moustiques et fourmis eux se nourrissent. Une lourde torpeur nous endort jusqu’à l’orage du matin : les lianes détendues laissent nos mains se dégager: la voiture est à cent mètres. Elle révèle un vide désordonné et crève le cœur. A droite, contre un arbre, un lit de camp éventré, là bas un sac de couchage, plus loin le sac fouretout avec caméra et appareils de photos, une thermos vide. Méthodiquement en système de quadrillage les yeux rivés au sol, jusqu’à midi, nous récupérons un peu de matériel. Rien à manger, rien à boire. Nous goûtons dans le creux de la capote un peu d’eau de la pluie du matin, rance et tiède, à vous dégoûter de votre propre bouche pendant huit jours.

Comment vous en êtes vous sortis finalement ?

Cherchant nos traces de la veille dans la jungle, sans sommeil depuis 32 heures, affaiblis par la soif et la faim nous nous effondrons dans la voiture, recroquevillés, endormis. Tout de suite, ou longtemps après – nous ne savons plus – des mains nous secouent, nouvelle frayeur – trois têtes siamoises souriantes nous réconfortent aussitôt. Des gestes leur expliquent notre aventure. lis poussent la voiture dans la boue dans les herbes, les arbustes. Le sol tout bossu d’arbres debout et couchés est impossible. La 2 CV glisse, souffre un peu, craque beaucoup. Un peu plus tard nous retrouvons la piste, un repas aussi, la Police enfin. Sans recours… Trois fois ainsi notre voyage faillit mai se finir. Peut-être avons nous eu beaucoup de chance en fin de compte. Et nos joies. Sachez avec qui vous voulez partir, le bonheur du voyage, le vous c’est l’exultante joie du départ après de longs préparatifs, et la joie sereine du retour, la mission accomplie.

MÉCANIQUE ET SYSTÈME D sous tous les méridiens

Un axiome au départ : Soyez vigilant et surveillez la mécanique avec la plus grande attention. Dans le doute arrêtez vous.
Un conseil gratuit : On peut tout faire avec du fil de fer (à condition d’en avoir beaucoup) et des épingles de nourrice.

Vous avez sûrement été amenés à trouver des solutions originales à des incidents mécaniques ?

1) Entre le Pérou et l’Équateur, pareils à tous les mécaniciens d’occasion, nous serrons trop un gicleur, il casse. Et nous n’avons pas de gicleur parmi nos 40 kg de pièces détachées. Nous trouvons bien un gicleur de voiture américaine, mais il est beaucoup trop gros; néanmoins, il « va » comme pas de vis. Nous le mettons en place et nous réduisons le diamètre de l’orifice à l’aide d’une épingle de sûreté insérée et limée.

2) A 200 km avant d’arriver à Sofia, nous crevons le carter sur une pierre. Nous repartons après avoir colmaté la brèche avec du savon et remis de l’huile, mais au bout de quelques kilomètres celui ci se dilue et l’huile fuit à nouveau. Nous recommençons l’opération mais cette fais avec adjonction au savon de chewing gum. Nous sommes allés ainsi jusqu’à Perpignan et, la voiture roule encore dans ces conditions.

3) Quelque part du côté du Chili, c’est le carter de boîte qui nous lâche Rien à faire pour réparer et nous nous désolons lorsqu’ arrive un homme qui, instruit de nos ennuis, soulève le capot, puis le couvercle de boîte et se met en devoir de bourrer celle ci de… bananes! Devant notre affolement il nous explique que c’est toujours ainsi que l’on résolvait le problème là bas. Et de fait nous avons pu effectuer 300 km en refaisant de temps en temps le plein de… bananes.

MENUS A LA CARTE (…au 200 000 ème)

Il ne faut pas croire que le fait d’avoir traversé 50 pays ait apporté une grande diversité dans les menus quotidiens. Cela s’explique par le fait que la quasi totalité de leurs repas ont été cuisinés par eux, sur le feu du bivouac ou le réchaud camping. Ce qui veut dire que le « cuistot » a eu souvent recours à la chasse et à la pêche (la Thaïlande, où l’on pêche depuis les maisons et jusque dans les rizières, et la Cordillère des Andes où les rivières regorgent de truites et de saumons leur ont semblé de véritables paradis pour les chevaliers de la gaule). Ce qui veut dire aussi que la base des menus a été constituée par: le riz, les « patates », les fruits (notamment des dattes) mais surtout par la banane qui leur a paru être l’aliment le plus répandu au monde. Qu’elle se consomme grillée comme au Cambodge, frite à l’huile avec un plat de riz, comme à Cuba, ou en « Pankéké » qui est une sorte de crêpe très répandue en Argentine et au Brésil. Comme boisson, l’alcool avant été banni, ils ont alterné le thé bouillant (à cause de l’eau polluée) et le coca-cola, qui pousse partout.

Cela dit, ayant néanmoins goûté aux spécialités locales il sont à même de classer les menus en trois catégories :

Le plus mauvais : le potage de chameau (au Sahara).
Le meilleur : le spaghetti chinois tel qu’on le vend au bol dans les rues de Hong-Kong. Et aussi: le « Churasco »argentin, pièce de viande grillée à l’extrême,’ dont on ne mange que l’intérieur après avoir éliminé les « entames » charbonnées et qui est le beefsteak le plus succulent qui soit.
Le plus pittoresque : Au japon, le thon cru, accompagné de riz cuit à l’eau avec des feuilles de thé lesquelles sont servies « en garniture ».

POIDS ET AMÉNAGEMENTS

Tout le matériel emporté devait peser un certain poids ?

Au départ « nous pesions » 750 kg ; nettement trop ; à telle enseigne que nous avons dû expédier de Montevidéo un excèdent de 60 kg, dont notre tente, ce qui fit que, durant le reste du voyage nous avons passé toutes les nuits « à la belle étoile ». Lorsqu’il pleuvait nous restions dans la voiture. Nous avions, en effet, soigné autant que possible l’aménagement de celle ci. Le siège du passager se transforme en couchette, ce qui nous permit de nous relayer au volant et de faire de longs parcours sans descendre, pratiquement, de voiture.

C’est ainsi que nous avons effectué le parcours Mexico / New-York en cinq jours et cinq nuits, et la dernière étape Istambul / France en trois jours et trois nuits sans arrêts ; nous mangions dans la voiture (conserves et fruits). Nous avions, en outre, une penderie en fer assez haute contenant nos costumes de cérémonie pour civilisés: costumes sombres et smokings blancs; des coffres « secrets » pour les armes et l’argent; enfin le plancher de la malle se transformait, à l’étape, en table de camping accrochée au pare chocs arrière.

En outre, nous emmenions deux roues de secours, un altimètre (qui monta à 4250 ni), un thermomètre et beaucoup trop de pièces détachées (40 kg). Mais celles ci trouvèrent une singulière utilité en cas de détresse trop criante et nous fùmes parfois bien aise de pouvoir en vendre pour acheter de quoi manger. C’est ainsi qu’à Pondichéry, le seul Indou de la ville qui possédât une 2 CV nous acheta pour 50 000 F un assortiment allant de la pompe électrique au… sandow (précisons qu’une bougie vaut, là bas, 1000 F).

LE BUDGET D’UN TOUR DU MONDE

Lorsque Jean-Claude Baudot et Jacques Seguela ont tiré le trait final de l’addition, ils sont arrivés à 8 millions (légers): 80 F du kilomètre Prix de revient kilométrique d’autant plus raisonnable qu’il convient de déduire la mise de fonds initiale : 700 000 F pour la 2 CV spécialement aménagée ; 2 684 000 F de matériels divers (appareils de photos, caméras, films, tentes, armes, etc.) ; 1 500 000 frais de traversées en bateau, essence, etc. Encore faut il tenir compte de 350 nuits passées à la belle étoile et des innombrables jeûnes forcés. Enfin, à porter au compte des profits et pertes, les larcins (650 000 F en tout) dont furent victimes les deux jeunes globes-trotters.

Il apparaît alors qu’ils ont vécu en dépensant un minimum pour leur pain quotidien et qu’ils ont fait un voyage de riches comme des pauvres.

Source : l’Automobile n° 166 de février 1960.

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Jean-Claude RIDOLCE
Jean-Claude RIDOLCE
3 années il y a

Bonjour,

Je lis dans votre article ci-dessus « 2 684 000 F de matériels divers (appareils de photos, caméras, films)… ceci laisse à penser qu’ils ont créé un film sur leur expédition.

Or, à moins qu’ils aient tout tourné directement en « couleur ») on ne trouve sur l’INA qu’une dizaine de secondes en noir et blanc d’origine sur un film de l’époque 1958/1960).

Avez-vous des infos sur un (éventuel) reportage (plus ou moins illustratif) sur cet exploit ?

Si vous en avez trace…. ne serait-ce que quelques minutes… vous ne le regrettez pas (car pour des raisons stratégiques je ne peux pas le demander à l’environnement de Jacques Séguéla… attendu que c’est une surprise pour lui !

Merci d’avance.

JCR (La Réunion)