
Voiture de collection : comment choisir mon assurance auto ?
Vous êtes l’heureux propriétaire d’une 2CV ou d’une autre voiture de collection ou vous projetez de le devenir ? Ce type de véhicule mérite une attention particulière, notamment en matière d’assurance. Les voitures de collection sont des objets de passion, parfois même un investissement.
Vous êtes sur le point de franchir le pas et vous demandez comment assurer ma voiture ? Suivez le guide pour rouler l’esprit tranquille.
Toutes les voitures ne se valent pas, et c’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’un véhicule ancien comme notre 2CV nationale. Une voiture de collection bénéficie d’un usage et d’un traitement particuliers, et votre contrat d’assurance doit s’y adapter. Les assureurs proposent donc des formules spécifiques, pensées pour ce type de véhicules.
Avant de souscrire, vérifiez que votre voiture entre bien dans les critères. En général, elle doit avoir plus de 30 ans, ne pas être utilisée quotidiennement et être bien entretenue. Une carte grise collection n’est pas toujours obligatoire, mais elle peut faciliter les démarches. Si vous hésitez encore entre une assurance classique et une formule dédiée, pensez à comparer les garanties proposées, les tarifs, mais aussi les conditions d’éligibilité. Certains assureurs exigent que vous possédiez déjà un autre véhicule pour vos trajets du quotidien.
Les garanties indispensables pour votre voiture de collection
Assurer une voiture de collection, ce n’est pas uniquement souscrire une assurance au tiers. Il est souvent judicieux d’opter pour une formule intermédiaire ou tous risques, surtout si vous avez investi du temps (et de l’argent) dans la restauration de votre 2CV. Voici les garanties que vous devriez sérieusement envisager.
RC : La responsabilité civile est la seule garantie obligatoire en France. Elle couvre les dommages matériels ou corporels que vous pourriez causer à autrui lors d’un accident.
Vol et incendie : Une voiture ancienne attire parfois les convoitises. Et si votre véhicule est stationné dans un garage non sécurisé ou régulièrement exposé lors de salons ou rassemblements, les risques augmentent. Cette garantie vous protège en cas de vol, tentative de vol ou de destruction par incendie.
Dommages tous accidents : Même les conducteurs les plus prudents ne sont jamais totalement à l’abri d’un accrochage ou d’un sinistre. Cette garantie prend en charge les réparations de votre véhicule, que vous soyez responsable ou non de l’accident. Elle est particulièrement recommandée si votre voiture a une forte valeur ou si elle a été entièrement restaurée.
Assistance zéro kilomètre : Avec cette garantie, vous êtes dépanné où que vous soyez, même à domicile. Un vrai plus pour les véhicules anciens, parfois plus sensibles aux aléas mécaniques.
Valeur agréée : Il s’agit là d’un élément clé dans l’assurance d’un véhicule de collection. Contrairement à la valeur dite “vénale” (souvent sous-estimée), la valeur agréée correspond à un montant préalablement fixé avec l’assureur, souvent sur la base d’une expertise.
Attention aux exclusions et aux conditions des contrats d’assurance
Avant de signer votre contrat, lisez attentivement les clauses. Certaines assurances de collection imposent des restrictions strictes : interdiction d’utiliser le véhicule pour aller travailler, kilométrage annuel limité, obligation de stationner dans un garage fermé… Ces conditions sont souvent la contrepartie de tarifs plus attractifs.
Le prix d’une assurance pour véhicule de collection varie selon plusieurs critères :
– La marque et le modèle du véhicule
– Sa valeur estimée (d’où l’intérêt de réaliser une expertise)
– L’usage que vous comptez en faire
– Le lieu de stationnement habituel
– Votre profil de conducteur (bonus/malus, antécédents…)
Faire évaluer votre voiture par un expert indépendant peut vous éviter bien des déconvenues en cas de sinistre. Ce rapport permet de fixer une valeur agréée, qui servira de base à l’indemnisation. Vous pourrez ainsi faire réparer ou restaurer votre véhicule sans avoir à débourser la différence entre la valeur réelle et la valeur estimée par l’assurance.